J'ai jamais bien cherché au juste
Où t'avais pu faucher c'nom là
Mais du haut jusqu'en bas de la côte
Y'avait pas d'client plus connu qu'toi
Un matin dans un lit à cent balles
J'entendrai le tonnerre de la mer
et voilà, tu t'en vas sans rien dire
ton bateau est à l'ancre en bas
Tu n'as pas d'coeur, Johnny.
Surabaya Johnny
Pourquoi t'es si méchant
Surabaya Johnny
Bon dieu... et moi qui t'aime tell'ment
Surabaya Johnny
Kurt Weill (traduction française de Boris Vian)
Comme dans une chanson de Kurt Weill, surtout si elle est interprétée par Lotte Lenya...
Un port immense, des centaines (des milliers ?) de vieux cargos, certains à l'état d'épaves flottantes, ancrés sur rade ; ils attendent... quoi ? Peut-être sont ils simplement là pour "vendre leur tour" d'aller à quai aux navires commerçant "pour de bon"... ; ) moins que ce ne soir pour le décor !
Ce n'était sans doute pas si différent avant d'ailleurs.... : une rade, une rivière en fait, pleine de navires au mouillage, avec des barques dans tous les sens, un sacré embouteillage!
Là non plus, ça n'a pas tellement changé... : les camions en ruine et les cargos pourris ont remplacé barques et carrioles !